Le mécénat de compétences

Un mécénat d'avenir pour une entreprise citoyenne
Le mécénat de compétences, qu’est-ce que c’est ?
Sur leur temps de travail, des salariés partagent leur expérience et transmettent leur savoir-faire auprès de publics en difficultés ou d’associations. Chez Monnoyeur, nous avons compris depuis longtemps qu’il s’agit avant tout d’une aventure humaine, un apport de valeur concret. Le mécénat de compétences répond aux aspirations et à la quête de sens au travail de nos collaborateurs. En prime, ces échanges sont aussi une opportunité de développer de nouveaux talents managériaux et des qualités relationnelles telles que l’empathie.
De Turbo à Motrix : une nouvelle dynamique pour l’insertion professionnelle
Depuis 2014, Monnoyeur s’engage dans une démarche de mécénat de compétences à travers le programme Turbo, destiné à des jeunes sans qualification, souvent issus de parcours de vie difficiles. Ce dispositif leur permet de suivre une formation rémunérée, certifiée par un titre professionnel reconnu par le Ministère du Travail, dans un secteur en tension : la mécanique. À la clé, la possibilité de rejoindre les équipes du groupe en CDI. En 5 promotions, Turbo a accompagné près de 60 jeunes. Six d’entre eux sont toujours en poste chez Monnoyeur. Tous ont suivi un parcours structuré : un recrutement national, une Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) financée par France Travail, puis une formation en alternance assurée par Monnoyeur et les Apprentis d’Auteuil, accompagnée d’un suivi social individualisé (logement, mobilité, etc.).
Motrix : un dispositif repensé
Fort de cette expérience, Monnoyeur a fait évoluer le programme. Le dispositif Motrix, lancé en 2025, conserve l’ADN de Turbo tout en intégrant plusieurs ajustements :
• Durée ramenée à 12 mois (contre 15), incluant la POEI ;
• Alternance adaptée : 2 semaines de formation théorique à Chécy, 3 semaines en atelier (contre 2 auparavant) ;
• Diplôme recentré sur un titre professionnel de niveau 3, plus accessible : Mécanicien réparateur de matériels de chantier et de manutention ;
• Nouvelle identité pour valoriser l’engagement des jeunes et des collaborateurs impliqués.
Une première promotion déjà lancée
8 jeunes, recrutés parmi 25 candidats lors de réunions collectives, ont intégré Motrix sur 6 sites Bergerat Monnoyeur (BM), 1 site Aprolis et 1 site Réseau de Proximité Aprolis (RPA) : Enzo TRONQUOY (BM Gondreville), Adel BENAFFANE (BM Aix-en-Provence), Louis SERMET (BM Vénissieux), Nawid DAWLATZAI (BM Brécé), Mahdi MOHAMADI (RPA Le Rheu), Hérick TCHOUAGA (BM Moissy-Cramayel), Charles AGOSTINI (BM Bruguières) et Nassim HAROUN (Aprolis Villers-Saint-Paul).
Le 14 avril, ils ont débuté leur POEI à la BM Academy de Chécy, avec une première phase axée sur les compétences comportementales et la découverte de l’environnement Monnoyeur, incluant la gamme Caterpillar, les outils, la sécurité, la chaîne cinématique, et les moteurs thermiques. Depuis le 28 avril, ils sont en immersion dans leurs ateliers. Une nouvelle phase de POEI reprendra à Chécy le 19 mai.
Et après ?
Le 20 juin, la POEI prendra fin. Les jeunes validés par les équipes opérationnelles signeront un contrat de professionnalisation de 9 mois, alternant entre la BM Academy et leur atelier (2 semaines / 3 semaines). Ils prépareront trois blocs de compétences :
1. Maintenance courante des matériels
2. Remplacement d’éléments mécaniques, hydrauliques et électriques
3. Remise en état des moteurs, transmissions, et climatisations
Des experts d’autres entités du groupe (Aprolis, Eneria, Sitech) interviendront ponctuellement. Les jeunes suivront également :
• une formation à la conduite d’engins et chariots, avec délivrance d’autorisations valides sur tous les sites ;
• une habilitation à la manipulation des fluides frigorigènes avec l’AFPA de Doué-la-Fontaine, centre agréé également pour l’examen final prévu en avril 2026.
Qu’y a-t-il de plus beau que de transmettre ce qu’on a appris ? Le mécénat de compétences donne du sens personnel au travail et du sens collectif pour l’entreprise. Mais pour mieux mesurer l’impact de ce dispositif, autant de donner la parole à ceux qui le vivent de près :